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4 sacs à dos, une aventure...
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19 mars 2013

Tipaniers

 

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Maintenant que nous sommes motorisé,comme prévu, on ira dans l’un de nos coins préférés, la plage des Tipaniers (frangipaniers), profiter du lagon.

Là, le long d’une belle plage de sable blanc, peut-être la plus belle de Moorea, est implanté un hôtel aux jolis bungalows aux toits en pandanus et un restaurant. Le centre de plongée se trouve là également et un loueur de canoës et bateaux (coques de noix en alu) sans permis.

Ici, juste en face des motus (îlots) Fare One et Moea, nous pourrons aller voir le spot des raies… de belles raies pastenagues qui viennent vous rejoindre dans l’eau pour un peu que vous ayez un petit quelque chose à manger… Si la chance est avec nous, nous verrons peut-être quelques requins "pointe noire".

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Finalement, nous n’irons pas aujourd’hui, c’est la fin de semaine, trop de bateaux de touristes et surtout, nous avons oublié d’acheter masques et tubas avant de venir ! Pas grave, on a le temps on reviendra. On profite du soleil en se prélassant dans cinquante centimètres d'eau cristalline et chaude à souhait. Le ciel est d'un bleu intense, le soleil est brulant mais après autant de gris et de pluie, nous ne lui en voulons pas s'il se venge ! Nous avons de la crème solaire Australienne à finir !

Nous casse-croutons au restau' de l'hôtel, à l'ombre des cocotiers, le lagon face à nous, des sandwichs (ici casses croutes) énormes et bons avec un jus de fruit Rotui, la fabrique locale et une Hinano, un autre jus, local également...

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Ma vahiné et mes tamahinés (femme et filles) sont heureuses, je le suis donc aussi.

C’est fou comme un peu de soleil peut tout changer. Il pleut un peu moins et les limons se déposent au fond du lagon qui redevient bleu. Bleus, devrais-je dire, les nuances de cette couleur sont infinies. Notre émerveillement aussi.

 

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Du haut du promontoire de Teavaro nous regardons le calme et les nuances du lagon. Dix-sept kilomètres plus loin, après la barrière de corail et l’étroit chenal océanique, Tahiti et ses montagnes cachées par des nappes de nuages têtus…

On continue notre ballade en s'arrêtant à la fontaine, le seul point d'eau potable publique de Moorea et faisons comme tout le monde, le plein de nos bouteilles vides.

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Le tour de l'île continue par la route des ananas qui relie les baies de Cook et d'Opunohu, par l'interieur de l'île. C'est dans cette dernière que nous pouvons apercevoir les pans de montagne ciselés et troués par la géologie spécifique aux volcans, combiné à l'érosion. A moins que celà ne soit dû à autre chose. Les légendes Tahitiennes sont là pour le rappeler...

Mouaputa, la montagne percée de Moorea.

DSCN7402Une nuit, Hiro, le dieu des voleurs, tenta de dérober le mont Rotui pour l’emmener chez lui, à Raiatea. Il mit une corde autour de la montagne qu’il accrocha à sa pirogue, et se mit à ramer. Mais Pai, "super héros local" qui veillait depuis Tahiti, le surprit en plein forfait. Il escalada une colline et projeta sa lance pour arrêter Hiro.

Il le rata, mais l’arme traversa le mont Mouaputa, y laissant le trou que l’on peut encore y voir et termina sa course à Raiatea, brisant un morceau de pic rocheux. Hiro abandonna le mont Rotui, mais s’empara quand même d’une petite colline qu’il ramena chez lui à Raiatea. Cette colline est toujours visible aujourd’hui, juste à côté du marae Taputapuatea.

Mine de rien, nous scrutons les pancartes le long de la route, toujours en recherche de logement, mais avons certainement épuré toutes les infos. Des petites annonces dans les magasins (comprenez "épiceries") nous donnerons encore quelques espoirs...

Nous partons dans quelques jours pour notre première escapade Polynésienne, à Huahiné où nous avons réservé un mois complet dans une pension de famille. Suite à quoi nous irons passer quelques jours sur Bora Bora puis une semaine à Maupiti. Il faut penser au retour et réservons une semaine à ce moment là à Charly, nous demandons en plus s'il est possible de lui laisser une partie de nos affaires afin de ne partir qu'avec deux sacs. Pas de problème, tout est bon de ce côté là aussi.

Nous avons cependant toujours la boule au ventre, pas de logement définitif au retour. En bon commercial, j'ai un sursaut, un coup de Jean Claude Duce, qui, oubliant qu'il n'a aucune chance, fonce, en espérant que sur un malentendu on puisse conclure ! On m'a fermé la porte au nez, c'est décidé j'entre par la fenêtre et rappelle Mirella, la propriétaire des deux maisons sur la plage...

Elle est rentrée de Nouvelle-Zélande et va bien. Nous échangeons sur la location de sa maison et finissons par tomber d'accord sur la seconde maison,  plus récente et plus grande avec le même jardin et le même accès au lagon...

... La boule au ventre s'estompe, le problème "maison" semble réglé. Nous finaliserons cette location à distance depuis Huahine.

Huahine, la sauvage, prochain arrêt...

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