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21 juin 2022

The city of the bay

La ville de la baie…

La montée à Koko head a laissé des traces, nos quelques jours intensifs sur Oahu, le décalage horaire de douze heures, dont je me ventais qu’il n’avait aucune emprise sur moi en avait finalement,

l’heure tardive en plus, nous sommes fatigués. On attend sagement notre avion pour un premier acheminement de quarante minutes.

Le trajet global s’avèrera épuisant avec une escale de deux heures sur une l’île voisine, suivi d’une traversée de cinq heures trente. Arrivée à sept heures du mat environ, un Huber grâce à l’application de Laetitia, puis un autre, XL cette fois, vue la taille de nos bagages, on avait oublié de le préciser au premier qui est venu avec une citadine !

Acheminement et traversée tranquille en ce dimanche matin blafard de la ville endormie. Il fait froid ! ça caille, ça meule, après la chaleur Hawaiienne, il fait quinze degrés grand max et Pamela est encore plus dégoutée…

Notre auberge de jeunesse est particulièrement bien située et malgré les escaliers très raides, on y dépose nos bagages et on se change en plus chaud, la chambre ne sera disponible qu’en début d’après-midi, tout notre attirail  attendra dans un local fermé.

Malgré la fatigue persistante, on vient de reprendre trois heures de décalage horaire, dans l’autre sens cette fois et ça ne compense rien bien entendu. Notre première envie de découverte est bien entendu l’emblème de la ville, le Golden Gate !

On décide de prendre un solide petit déjeuner dans le quartier des « bakeries »(boulangeries), puis les transports en communs qui nous laisseront pantois, on comprend rien. Non pas par rapport à la langue (en plus on a notre traductrice personnelle au besoin !), par rapport à la logique qui n’est pas la nôtre. Finalement on s’en sortira, on s’en sort toujours et après métros (qu’ils appellent bus) et les bus (qu’ils appellent bus aussi), qui partent dans le sens opposé mais c’est finalement la direction à prendre… ?   Chacun son tour, on somnole voir on s’endort n’importe où, tous sauf Nana qui résiste surement de peur qu’on dorme là ! On arrivera au monumental édifice vers… quatorze heures !

Et là, rien, nada, walou. Point de pont, rien à voir, juste un crachin opiniâtre et fourni qui nous force à fermer les yeux et un brouillard égoïste nous empêchant de voir à plus de vingt mètres. On en est certain, il est là !

On commence à avancer sur le tablier et la forme caractéristique de la première pile du pont se devine à peine. La couleur est affadie par la météo, les contrastes gommés. Ben, il est pas terrible leur pont finalement !

On marche dessus quand même. Au fur et à mesure de notre progression, le temps se dégage légèrement, nous laissant la chance de voir le monstre d’acier et de zinc rouge (le zinc servant à ralentir l’oxydation de l’ensemble)(merci Pamela pour cette précision !), la hauteur de ses piliers, ses dimensions, l’élévation au-dessus de la baie est vertigineuse. Le pont lance très régulièrement un cri sourd de corne de brume pour que les navires passant dessous le situe. On rebrousse chemin à la moitié environ, c’est long, très long. J’annonce à mes trois chéries que pour partir de la ville, nous l’emprunterons à nouveau, en voiture cette fois. La météo sera avec nous ce jour la, c’est sûr !

On rentre, c’est un peu moins la pagaille mais on est de plus en plus fatigués. On fini quand même à pieds, en traversant le quartier des « Painted ladies », de belles anciennes demeures Victoriennes, peintes de couleurs pastelles et soigneusement entretenues. Puis, le quartier chinois, puis chez nous

Perception de la chambre, pas terrible, quelques courses avec Titi pendant que Nana et Pamela vont se doucher, des nouilles asiatiques feront l’affaire pour ce soir. Nana est déjà endormie quand on rentre, Pamela se réveillera au « ting » du microonde, le temps d’avaler le met de choix et elle replongera…

Je mets le réveil avant quoi que ce soit, m’endort en mangeant mes nouilles hyper pimentées et évite deux fois la chute de ma chaise…

Nuit réparatrice, demain il fera jour, demain il fera beau…

 

 

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