La cité des anges

4 juillet 2022

Rythme local…

Los Angeles (L.A.), cité construite, peu à peu autour d’un couvent tenu par des nones « El pueblo de nuestra Señora de los Angeles de Porniuncula » « La ville de Notre dame des anges de Porniuncula ».

Venice beach, banlieue branchée, Bobo et souvent déjantée, longeant la plage au sud de Santa Monica, créée par un riche mégalo tombé amoureux de Venise lors d’un voyage en Italie et qui y a fait creuser des canaux à quelques centaines de mètres dans les terres (marais à l’époque je crois !) à son retour pour ressembler à l’originale. A part le fait qu’il y ai des canaux… C’est un peu loupé ! La ressemblance n’est pas dans l’architecture des bâtiments, seulement dans le fait qu’on puisse vivre au milieu de l’eau Mais c’est beau, très beau et rafraichissant !

La jeunesse branchée et argentée y passe du temps, dans le prolongement de Santa Monica et long beach… des noms qui sentent bon le surf, l’insouciance au son des Beach Boys. Ici on y travaille le paraitre, shorts pas trop grands, biceps et abdominaux en exposition (c’est ici qu’un autrichien, un certain Arnold Schwarzenegger (au scrabble ça paierait cher si on pouvait !), travaillait ses muscles pour devenir champion du monde de body building, puis Conan, puis Terminator, puis Gouvenator !), le skate board y est pratiqué partout et surtout dans un très beau « Skate park » sur la plage, vélos et joggers doublent et croisent familles et jeunes, riches et laissés pour comptes trainant là, presque invisibles, vendeurs de hot dogs ou smoothies, le long de la plage bordée de palmiers royaux, d'un côté et des bâtiments aux murs peints dans le plus pur style... hétéroclite.

Venice est moderne, j’y ai entendu les Beachs boys mais la musique des Red hot chili Peppers y est tout aussi appropriée tellement ça claque fort ! des magasins de fringues, d’objets décalés, de cannabis, de restaurants et bars et de kiosques de Streets Food en tous genres. Des espaces pour la pratique du sport. On a vu un match de basket ball, UCLA (University California of Los Angeles) ligue régionale, c’était sympas.

Partout la musique est forte, très forte, trop forte !

La première chose qui nous frappe. C’est un black, un grand. Nan j’déconne, mais ça me fait rire. Le temps, la météo, à San Francisco, on pensait qu’il s’agissait du microclimat local mais ici, la température n’est pas vraiment plus élevée et une brume persistante affadie le soleil et sa chaleur presque en permanence.

On déambulera avec bonheur le long de la plage, fondus dans ce joyeux tapage et se prenant même aux jeux des amuseurs de rues collectant des fonds pour que les enfants défavorisés aillent à l’école et pour aider les sans-abris, avec humour et beaucoup de brio. Les chiens ne marchent pas ici, ils sont dans les bras, en poussettes ou en charrettes avec des froufrous, des volants. Les pauvres.

Seule Vénice nous a plu, on est aller voir les lettres de Hollywood, mouais, ça, c’est fait ! Hollywood boulevard et ses étoiles du « Walk of fame », des noms gravés en lettres d’or sur un trottoir parfois vraiment dégueu’, rien de bien folichon même si c’est vrai qu’on peut se prendre au jeu et finir par faire la photo d’une étoile en se disant que l’une de vos stars préférées a été là, comme vous. Rodéo drive avec ses boutiques et ses voitures de luxe, avec des places pour se garer partout mais réservées aux boutiques et avec un camion de la fourrière en attente, le seul que l’on ai vu jusqu’à maintenant ! Ici les Bentley se croisent et attendent au feu à coté de Ferrari ou autre limousine américaine, dans la continuité, Beverly Hills, là aussi, c’est très beau, très propre, bien rangé, la pelouse coupée au ciseau. Impeccable. Et… des miles et des miles d’autoroutes monstrueuses en ville avec ses bouchons, ses conducteurs doublant de tous cotés (c’est autoriser ici) ses panneaux incompréhensibles et tout le temps plus d’une heure pour faire rien et lorsqu’on s’arrête, pas de parking ou presque et dans tous les cas, payants. Et chers, très chers ! Sauf à Vénice où des places gratuites existent un peu partout sans problème… Bref, on n’aime pas. En plus la météo n’a rien fait pour !

Quelques expériences Véniciennes, apéro de fin de journée sur un roof top (bar/restau en toit terrasse en haut d’un immeuble) (comme à Honolulu, vous suivez ou bien ???), discothèque bondée, avec chouette musique à peine plus forte que dans les boutiques ou dans la rue mais avec margaritas et ambiance bon enfant. Mes chéries ont favorisé les torticolis et Nana a déclenché des émeutes avec, par exemple un grand black déçu qu’elle soit en couple avec moi et qui faisait mine de me griffer le visage et me tordre le coup. Bon enfant j’vous dis !!! Vraiment une excellente soirée.