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4 sacs à dos, une aventure...
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10 décembre 2023

Atacama


Quelques jours chez Cami et Seba, durant lesquels apéros et parilladas seront organisés afin de connaitre quelques-uns de leurs amis avant le mariage ! Des moments festifs et chaleureux. Gracias palawans !!!



Encore un vol à enchainer juste après une soirée, deux heures pour dormir dans l’avion et nous voilà à Calama ! Ville de cent quarante mille située sur l’altiplano Andin Chilien, aucun intérêt, si ce n’est son aéroport international minuscule équipé d’une piste toute neuve en plein désert et ses comptoirs en cuivre. Il faut dire que la ville ne vit que pour et par ça, la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde, les tas de terre de rejets sont tout simplement énormes, des collines pour ne pas dire plus !

La location de voiture va nous poser un problème, pourtant payée depuis chez nous avant le voyage, un problème qui n’existe qu’avec les cartes bancaires françaises au chili, mais on l’a vécu aussi aux Etats Unis l’an passé. Notre carte n’est pas valable pour la garantie de la location, pas de garantie, pas de voiture. C’est pas compliqué, on est planté dans cet aéroport… Je vous le fais court mais c’est une jeune femme a qui on voulait acheter des places dans un minibus qui va nous sortir de là en venant avec nous voir un autre loueur, une autre jeune femme accepte de nous faire la location avec la carte de crédit de Cami, par téléphone alors que l’entreprise ne le fait jamais. Merci mesdames pour la bonne volonté et SURTOUT Gracias Cami Gracias, gracias, gracias !!!

Jolie voiture neuve, un SUV pour braver les pistes de l’altiplano est un minimum ! Suivent quatre-vingt-dix kilomètres de paysages immenses et désertiques traversés par la bande d’asphalte paraissant neuve. On entre dans San Pedro de Atacama, petit village planté à deux mille quatre cents mètres d’altitude, dans une oasis de verdure, au bord de ce qui ressemble à une gigantesque caldera, entourées de montagnes et de dizaine de volcans, dont le plus grand, le majestueux Licancabur avoisine les six mille mètres.


Des arbres et quelques palmiers, des bougainvilliers violets ou rouge  partout et là, c’est un changement radical, les rues sont en terre battue, parois sans trottoirs, des petites maisons basses, aucun immeuble, des murs en terre ocre ceinturent les jardins et propriétés, là un homme sur un cheval, là un énorme quatre/quatre, des touristes en short et des locaux en habits colorés…

Notre base arrière sera ici, pour essayer de voir le plus de choses possibles en quatre jours, un petit hôtel avec une jolie piscine mais glaciale, une chambre spacieuse et propre une place pour la voiture dans l’enceinte de l’hôtel…

Tout de suite, nous décidons de mettre à profit cet après midi pour filer voir ce qui est le plus éloigné de San Pedro, il est quatorze heures environ. On ressort du village de l’autre côté, la bande goudronnée réapparait, direction la frontière Argentine, tout de suite la végétation disparait faisant place à l’aridité côtoyée depuis cent kilomètres, quelques semi-remorques épuisées, immatriculées en argentine et ailleurs semblent reprendre des forces sur le bas-côté. Ça grimpe dur, tout de suite en ligne droite, point de virage ou d’épingles pour amoindrir la pente. Petit à petit, une végétation rase défie les cailloux, on tombe sur un troupeau de lama, certains avec pompons de laine aux oreilles, quelques ânes sauvages les suivent. Oui, sauvage, la bête de somme imposée par les conquistadores n’a pas fait succès ici, le lama étant plus grand et robuste, les équidés ont été rendus à la vie sauvage et sont désormais libres…




Des vues, des vigognes (autre camélidé un peu plus petit que le lama) quelques rares oiseaux, de très rares voitures, un panneau annonçant la direction de la frontière Bolivienne à gauche, tout droit l’Argentine et ça grimpe toujours, l’immense volcan à gauche nous surplombe toujours mais d’un peu moins haut. On arrive au salar de Tara, notre but du jour, le vent, à nouveau le vent, il ne nous a jamais réellement quitté mais là ça souffle fort, très fort, un peu comme dans le sud et il fait froid aussi, on est à plus de quatre mille cinq cents mètres d’altitude et on le sent, un étaux appuis sur nos tempes et on respire assez mal. Quelques photos, on apprécie le paysage en se lovant dans les bras l’un de l(autre. Le temps s’est arrêté.

La route du retour, pourtant la même sera très difficile, exténuante, dangereuse… On échange le volant toutes les dix minutes, on s’endort littéralement en sursaut, finalement nous décidons de nous poser une demi-heure. Nana se réveille au bout de vingt minutes par le manque d’air, elle à l’impression d’étouffer. On reprend la route, cette coupure m’a fait du bien, je tiens le coup, Nana va un peu mieux au fur et à mesure qu’on redescend même si ça reste limite.

Il est dix-huit heures, une douche, on se couche épuisés après avoir joué au Tetris pour garer la voiture et plus ou moins planifié notre journée de demain.

 

Demain.

Petit déjeuner, la gentille serveuse nous fait des œufs brouillés, un café, du pain grillé et tout et tout, on est bien, à fond, au top ! Expédition du jour, « La vallée de la lune », une griffure géologique torturant la croute terrestre, avec des vallons et des reliefs de cailloux et des dunes grises magnifiques ! La violence du sous-sol pour s’exposer au soleil ainsi a dû être extrême. Effectivement, par moment on se croirait sur une autre planète ou… sur la lune. Grandiose ! le soleil tape fort, aujourd'hui indice +3 (ça montera plus haut demain et c'est déjà monté jusqu’à +11. Je sais pas ce que ça veut dire, mais c'est beaucoup apparemment).






Direction une lagune saline où la rencontre avec des flamants roses nous surprend, le reflet de ces bestioles, la blancheur environnante, le calme. C’est beau, très beau.

On essaie de rejoindre une autre lagune, en altitude cette fois, un peu moins qu’hier mais ça monte ferme. Au bout de la route, un petit village d’un autre temps, la piste pour rejoindre cette autre lagune d’altitude est fermée en fin de journée… On visite le micro-village pour se venger puis nous redescendons.


Un petit casse-croute pas terrible, autre Tetris (on sera les premiers à sortir du parking demain matin, à quatre heures et demie) et échange avec les Japonais qui travaillent sur l’un des sites de L’ALMA ((réseau d’antennes millimétriques/submillimétrique de Atacama), observatoire et oreille dirigé vers l’espace, à cet endroit, l’air est le plus pur du monde…), ils ne parle que leur langue natale, mon japonais reste très approximatif mais ils m’ont compris et les voitures sont bien garées (il reste même une place et Miguel le patron de l’hôtel est étonné !). Bref, les mains, des signes et un Arigatô avec un large sourire auront tout fait, Nickel ! Une douche et au lit.

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