Après la maison bleue...

Après la maison bleue…

Le réveil sonne, je serai bien resté encore plusieurs décennies, couché là, pourquoi leus draps sont plus doux au réveil qu’au couché ? Mystère.  On a une journée chargée, plein de trucs à voir aujourd’hui, pas le temps.

Une caresse sur la joue pour mettre un peu de douceur dans la sauvagerie d’un réveil trop matinal à chacune de mes princesses en leur chuchotant qu’on va manger… CA marche à chaque fois !

Il fait jour comme prévu, il fait beau comme prédit !

Petit dej’ en terrasse, dans le quartier, puis promenade en jambes jusqu’au port. Tout n’est que montées et descentes, par endroit plutôt raides d’ailleurs !

On rejoint rapidement les bords de la baies et ses nombreuses jetées, envahies, là de pêcheurs asiatiques, ici de phoques et lions de mers, donc de touristes. En ce début de matinée, nous sommes très peu à admirer le petit groupe qui s’entasse sur un ponton flottant, les mâles sont vraiment plus gros que les femelles et le jeunes on tendance à fiche un peu la pagaille en marchant (rampant) sur tout le monde. En hiver la colonie peut atteindre deux à trois cents individus…

 

On achète de quoi manger à emporté et on se réfugie à l’ombre en bord de jetée, seuls au monde. Cet après-midi, les filles vont visiter Alcatraz, la fameuse prison, qui pouvait recevoir jusqu’à mille cinq cents prisonniers, qui perdaient leurs noms ne devenant qu’un numéro matricule afin de les briser moralement. Elle reçue des détenus célèbres tel Al Capone. Elle ferma en mille neuf cent soixante-trois.

 

Pendant ce temps, j’essaie désespérément avec Nana de finaliser la réservation de voiture que j’ai faite sur Internet. Sans succès. Mon tarif est plus que doublé ici et gentiment, un employé d’une agence me conseillera d’aller au bureau de l’aéroport. Effectivement j’y retrouverai le tarif annoncé. Les filles nous rejoignent et nous prenons l’incontournable « cable car » qui nous promènera joliment dans une bonne partie de la ville pour nous laisser à… l’opposé de la destination voulue ! Pas grave, c’était sympas.

   

Un Huber et nous voilà à l’aéroport, le tarif de ma réservation n’a pas changé, il a même baissé ! il faut dire que la gamme de voiture choisie aussi !

On va vivre un moment irréel, le dieu dollar et la déesse Carte bleue ne sont pas avec nous ! Peut importe le montant disponible sur mon compte, ma carte ne me permet pas de louer ce que je veux, peu importe que je paie cash… La responsable du site qui s’occupe de nous se montrera très compréhensive, fairplay et surtout coopérative lorsqu’elle va se boucher mes oreilles alors que j’essaie de lui faire comprendre que je comprends ce qu’elle me dit mais ne comprend pas pourquoi !!!? Si je n’avais pas un réel besoin de voiture et n’était pas coincé ce soir, je l’aurais brulée sur place, la diplomatie à finie par l’emporter et alors qu’aucune voiture n’était prête pour nous bien que réservée depuis quatre jours, elle va nous confier un modèle réservé aux membres de la carte du club du loueur. On a une bagnole, l’essentiel est là. Une heure quarante-cinq quand même de palabres. A nous la liberté !

Deux pizzas achetées dans le restaurant voisin qu’on mange dans la chambre en préparant nos sacs et valises et en peaufinant le trajet de demain.

Demain, des arbres, des grands, c’est quoi déjà ?