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4 sacs à dos, une aventure...
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3 août 2013

Un an, le point.

Voilà, encore la magie de l’informatique, comme pour notre départ, nous avons programmé cet article pour qu’il vous soit dévoilé au moment de notre départ de Tahiti. Décollage avec Air Tahiti Nui prévu à 23h59 ce vendredi 2 août pour nous (samedi 3, 11h59 (midi quoi) pour vous), Pendant vingt heures (avec une escale technique de deux heures à L.A.), nous serons assis à nous goinfrer de mets succulents, boissons distinguées et on va s’en mettre plein la vue avec des films, des jeux sur nos écrans individuels et par nos hublots si on en a…

En attendant, nous avons eu envie des dévoiler un peu nos sentiments sur cette année exceptionnelle pour nous quatre, dans le bon ou le moins bon, en tout cas chacun de nous l’a vécu à sa manière et de son côté a couché ses impressions sur le papier…

 

« Un an c’est long, surtout quand on est ensemble tout le temps. L’éloignement des amies et de la famille était dur pendant si longtemps.

La découverte des pays, des paysages et des temples était géniale, même si certains treks ont été très difficiles. J’ai adoré l’aventure/délire Camper Van en Australie, les koalas, les pingouins… »

Pamela.

 

« Mes impressions de toute cette année sont :

La curiosité, découvrir des nouvelles cultures voir des  nouveaux paysages. Prendre les transports en communs locaux, parler d’autres langes, voir comment  les personnes vivent et découvrir tous les petits métiers de la rue qui existent en Asie, voir d’autres animaux, gouter  des spécialités locales. Moi ce que j’ai adoré c’est les aventures extraordinaires que j’ai vécues avec papa, maman et Pamela ».

Laetitia.

 

 « Que de beaux paysages et de merveilleuses personnes nous avons vus et rencontrées tout au long de ce voyage. 365 jours de découverte, il y a eu des moments magiques et des moments très dur qui nous font d’autant plus apprécier la chance que nous avons eu de l’avoir fait, et de plus en famille… Cela restera marqué à vie dans ma mémoire, je ne sais comment exprimer vraiment ce que j’ai vécu. Mais ce que j’ai retenu, l’essentiel, c’est que je veux me rapprocher des personnes que j’aime, de m’entourer et de s’ouvrir aux autres…

Nous courons beaucoup tous les jours après quoi ???  Nous pensons toujours à l’avenir à la retraite mais sans apprécier le jour J… Les personnes que nous avons rencontrés, n’ont rien, travaillent 12h par jour, pour uniquement survivre le jour même, sans savoir que sera demain… Comme dirait mon ami Johnny : “Today is today Tomorrow is tomorrow…” Ils ne se projettent pas, mais ils ont le sourire, ils partagent le peu qu’ils ont avec les autres, et ils ne sont rien sans les autres… »

Nana.

 

« Un an. 357 jours très exactement, que nous avons quitté Grenoble…

Un an de paradoxes et de similitudes.

Nous sommes partis au petit matin et revenons en pleine journée, partis la boule au ventre vers l’inconnu, retour heureux vers nos repères et nos marques.

Qu’allions nous découvrir ? Qu’allions nous faire ? Qui allions nous rencontrer ?

Mes doutes, mes craintes, petit à petit se sont dissipées.

Tout d’abord il y a eu Olga, qui me réveillait pour savoir si je dormais bien ! Puis le douanier Vietnamien, très important personnage en son pays, donc très désagréable. Ensuite, rapidement, Mamie Good food à Nhin Binh, également cette vieille femme de Saïgon qui, en échange de quelques billets nous a loué une chambre chez elle et offert tant de sourires.

Ce vieux monsieur ensuite, à Angkor qui nous a raconté, en français, ses souvenirs terribles des Kmers rouge au petit matin face au Monumental et splendide Angkor Wat… les porteurs de soufre du Kawa Ijen, les sourires de tous les enfants aux ballons et puis et puis…

Alain à Malaka, qui a fait le tour de la ville, rameuté tout le monde pour l’anniversaire surprise de Nana. Johnny qui nous a présenté sa forêt et ses Orang Outangs, son village, ses amis et même sa maman qui nous a reçus, sans savoir, ni avoir besoin de parler le moindre mot de français. Less et son accueil beer and rock n roll, John, son hospitalité, ses quater horse. Coco et Stéphane, tant de disponibilité, de gentillesse…

De nuits, en chambres simples ou climatisées, dans des wagons-lits bringuebalants, un camper van façon bande à Scoubidou à plus de quarante degrés. Près d’une station essence fermée pour la nuit ou de Uluru, le rocher sacré de aborigènes. En pleine jungle, bien gardés par des araignées plus grosses que ma main et dont leurs yeux, brillants dans la lueur de ma lampe, me faisaient baisser les miens. Au cœur d’un temple Balinais, d’une villa sur la plage ou d’une cabane en bambous au milieu d’une rizière.

En lieux, si différents, bâtis par l’homme ou créés par la nature, les tours Petronas, les plus haute du monde, les rizières en escalier à Bali ou Sapa, les volcans, actif à Java  ou endormis depuis longtemps en Polynésie avec leurs lagons magiques autours, Maupiti…

Tous ces endroits prodigieux, étonnants, différents, avec leur faune, éléphants, tortues minuscules ou énormes, kangourous noctambules, koalas endormis, les crocodiles, aussi grands qu’une raie Manta peut-être large, les orangs outangs, macaques, poissons clown, pingouins, oiseaux de toutes sortes…

Tout ! Les gens, les lieux, les cultures, les animaux, la météo. Tout m’est apparu différent. Et pourtant, les fraises des Cameron Hightland, de Bali ou de Rotorua, les cerises de Koroy n’étaient pas meilleurs que celles de Seyssinet. Elles étaient juste… ailleurs.

Qu’étais-je bien parti chercher ? 

Réaliser un vieux rêve, simplement, il ne s’agissait pas d’une quête, et, mis à part côté silhouette, je ne pense même pas avoir changé.

Alors, qu’allait-il faire dans cette galère ?

Rien, je crois, juste une envie un peu folle. Simplement j’ai trouvé une planète merveilleuse, peuplée de gens souvent formidable, où les plus généreux sont souvent ceux qui n’ont rien…

Formidable de pudeur, d’humanité, de douceur, de force, d’amour…

A commencer par cette femme et ces deux jeunes filles, qui tour à tour ont conseillées, flanchées, soutenues ou portées le groupe qu’elles formaient avec moi. Dans la joie, le doute, les larmes aussi et même parfois la peur mais toujours avec confiance. Cette année partagée à juste renforcée des liens déjà existants.

Renforcé les liens, aussi avec tous ces êtres chers qui m’ont tant manqué, familles, amis, collègues, qui sans le savoir ont fait le voyage avec moi…

Le départ fut génial, le retour est excellent…

… Ma femme, mes filles et moi ; nous quatre, sacs aux dos, quelle aventure ! »

 

Olivier.

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